Ca y est, non ? Ca fait deux jours que j’ai envoyé le 7, j’ai le droit d’envoyer le 8 ?
Des nouvelles de mes MOOC(s)
MOOC « video », ça rigole pas : y a un devoir blanc à rendre dimanche soir (mais on n’a pas encore le sujet !)
MOOC « apprend à te servir de ton smartphone, eh patate ! », aujourd’hui : comprendre où et comment télécharger une application.
résumé : Simon s’endort sous une couverture en plume.
Elle m’a secoué au lever du soleil. Je crois qu’elle avait juste envie de boire un café. Elle s’est levée et a commencé à doucement replier l’aile qui m’avait servie de couverture. Elle s’y prenait avec précaution.
« Ça va guérir un jour ? ai-je demandé doucement.
– Ça guérira le jour où je l’aurai décidé. Enfin, disons, le jour où j’aurai vraiment envie de voler … le jour où quelque chose ou quelqu’un m’aura à nouveau donné envie de voler, a-t-elle ajouté. C’est pas gagné, hein…»
J’ai supposé que l’idée de voler pour aller jusqu’au magasin de pièces détachées le plus proche n’allait pas être une proposition suffisamment motivante, alors j’ai évité de me couvrir de ridicule et j’ai remballé ma suggestion à dix balles. J’ai quand même tenté une ouverture discrète.
« Et si la vie d’un homme était en jeu, tu ferais quelque chose ?
– Ta vie n’est pas en danger, Simon… tu as encore de l’eau pour deux jours, deux boites de pâté, une barre chocolatée et trois petits tubes de compote. »
Elle m’a tapoté l’épaule comme on fait pour réconforter un demeuré et elle s’est mise à préparer le café. Je ne sais pas d’où elle sortait tous ses sachets de café en poudre, mais le stock semblait inépuisable.
« Et à part la fourche-bêche, t’avais besoin de quoi d’autre ? » j’ai demandé.
A vrai dire, j’ai posé la question pour dire un truc, j’ai dit ça un peu sur le ton du type qui prévoit d’aller au supermarché en sortant du boulot, qui prépare sa liste pour ne rien oublier et demande à sa femme si elle veut quelque chose.
« Du papier et des crayons, un arrosoir pour mes pivoines… » a-t-elle répondu en me tendant une tasse de café fumant. Elle a continué :
« Mais si je reviens faire des courses, j’essaierai de choisir un autre coin pour atterrir… Déjà que décoller, ça a pas été du gâteau…
– T’as fait comment ? J’ai demandé en désignant ses ailes d’un mouvement de menton.
– La question à laquelle il faudrait que je réponde est plutôt : comment vais-je faire pour y repartir. Ça m’ennuie un peu. …Bon, j’verrais bien le moment venu, hein, pas la peine que je me tracasse à l’avance… »
Y avait quand même une question qui me brûlait les lèvres, alors j’ai pas pu résister :
« Mais toi ? ai-je dégluti. Toi ? T’as fait quoi pour te retrouver exilée sur ton astéroïde ? Et ça représente quoi, pour toi, cette planète avec ses bois, sa rivière et ses petites grenouilles ?
– C’est mon enfer personnel bien sûr. Que veux-tu que ce soit d’autre ?
– Mais qu’est-ce que tu as fait , toi ? j’ai insisté.
– J’ai aimé. Follement. Les Mnémophytes sont là pour me le rappeler. Elles déposent pour moi des fraises des bois sur les cailloux des chemins, elles empilent, dans le lit de la rivière, des galets en d’improbables statues. Elles posent chaque matin un pot de confiture sur ma table, et chaque soir, une plume de geai sur mon lit. Les petites grenouilles coassent aux cascades disparues, le bois recèle une maison forestière que je n’atteins jamais.. Tu comprends pourquoi il me faut une bêche? »
J’ai acquiescé silencieusement. J’avais la gorge un peu serrée. Elle a détourné la tête et j’ai su qu’elle pleurait. Je me suis approché, je l’ai prise contre moi. Elle était plus petite qu’elle n’en avait l’air, et plus fragile aussi.
Elle s’est essuyé les yeux et m’a montré l’horizon. D’abord, j’ai rien vu.
« Oui, c’est beau le désert, ai-je murmuré.
– Mais non, c’est pas ça.. regarde mieux ! »
(à suivre)
D’abord: t’es pas une patate !!!
Ensuite, pourquoi que j’arrive pas à mémoriser le nom de ton gars? quand j’ai lu Simon, mon cerveau a fait « sinon »… Fallait pas commencer à dire qu’il n’avait pas de nom… je suis toujours restée sur cette idée, Moââââhhh
Alors, je crois que c’est un clin d’œil que tu me fais à MOI: j’ai les 2 mêmes plumes au dessus de ma tête de chevet. Sais-tu que quand c’est toi qui les trouve, c’est un porte-bonheur? ….
Courage pour tes MOOC (moi j’en fais un plus cool toujours sur le CSS / cool parce que il n’y a pas de dead line, donc tu y vas à ton rythme, enfin le mien, hein?…
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Toi, tu es un morceau de choix pour un psy lacanien, hein, c’est absolument formidable cette façon d’interpréter les prénoms…Bien, dites moi, dites moi, que pensez-vous de l’opposition Sinon/ Si nom ?
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psy lacanien… connais pas! mais j’aime aussi le Si Nom !!!
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Puis-je suggérer que le clin d’œil, c’est le lion qui le fait…
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Euh… Y a un lion? Faut que je relise là. Humpf
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Oui, en photo, à la terrasse d’un café. Mais nous nous égarons toutes sur des photos, des bidouilles, des extras…On détourne, on détourne. Aurions-nous peur de nos émotions ?
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bien vu! clap clap pour Electron libre !!!
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oups… error 404 sur la dernière photo. Pas testé lezaut’
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on est d’accord que c’est SUR la photo qu’il faut cliquer, hein….j’ai testé sur les deux ordinateurs d’ici, et il n’y a pas eu de pb… bizarre.
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j’ai aussi essayé sur Mozilla mais tj… on va attendre les autres lectrices, alors…. bizarre
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Egalement, j’ai droit à la 404 sur la dernière image (et uniquement sur celle-ci. Remarqe : j’ai fait des progrès, je n’ai pas dit celle-là). J’ai pensé un moment rattraper le coup en cliquant sur une autre au hasard, en voyant les boutons « image suivante » « image précédente ». Que nenni ! Faut vérifier qu’elle est bien dans la bibliothèque DU BLOG. Si tu es laseule à pouvoir la voir, c’est qu’ele est peut-être restée sur ton disque dur de ton ordi ?
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LOL! tu as changé le titre…. mais on est tj en error !!!!!!!! je t’admiiiiiire….. Biz (sur une joue, on ne se connaît pas encore assez pour les 2 joues )
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Je suis une fille acharnée…j’ai supprimé l’image, j’ai inséré à nouveau, j’ai renommé, j’ai « petit crayonné », j’ai recoché la case… P’tain… j’ai du mal à comprendre là…Ce soir, j e m’y remets. Un jour, c’est sûr, j’irai à Paris, et je te ferai des bises sur les DEUX joues !
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